> Et de la boue sorti l'homme...
C'est par cette phrase que commença la partie, ce mercredi.
De la terre, de la pluie et donc de la boue, partout.
Seuls les plus vaillants d'entre eux étaient là. Les autres, pleurnichards, assistés, hypocondriaques, paresseux, frileux, mythomanes, prisonniers, dépassés, asservis, éloignés, isolés, surbookés, pères de famille… n'étaient pas là.
Et du vestiaire sorti 6 hommes en tenue, des hommes humbles mais fiers d'affronter les éléments déchainés. De la boue à perte de vue, le risque de s'embourber et de finir fossile dans sa gangue de glaise, fossile que des explorateurs extraterrestres découvriraient dans des centaines de milliers d'années comme on découvre aujourd'hui des restes de Tyrannosaures Rex.
L'homme de glaise, étape incontournable de cycle de la vie de l'homme du Spartak. Qui n'y est pas ne peut se dire vraiment appartenir à cette entité. De la boue, à perte de vue. Tout devient incertain, la stabilité ne tient qu'à un peu de chose, on peut tout perdre à chaque instant, à commencer par cette sphère. Il faut une habilité hors du commun pour la dompter et la mener au niveau orgasmique du but adverse, la voir transpercer la ligne du but, l'entendre déchirer les filets tel un hymen dans un cri de douleur. Cela se produisit quatre fois, quatre fois de chaque coté. Les hommes de glaises au bord de l'épuisement, dans une obscurité quasi totale, décidèrent de s'en tenir là, 4-4. Ils désiraient continuer mais quelqu'un la haut en avait décidé autrement, il faut écouter les messages.
La nuit noire se mit à recouvrir la plaine boueuse de
------------------------ texte de DUPS illustré par Francis ----------